Autonomie dans le travail

TAP (temps d'activité personnelle)

Deux objectifs majeurs

  • Se prendre en charge/travailleur seul.
  • Avancer à son rythme.

Le TAP comprend principalement des activités liées aux besoins, aux possibilités et aux choix des enfants.

Ce travail est le plus souvent un temps d’entraînement personnel qui vise à consolider les connaissances et à proposer un élargissement pour certains.

Évaluation du TAP

La correction d’exercices se fait dans certains cas avec un matériel pédagogique spécifique qui permet une autocorrection. Sinon, une correction individuelle est faite par l’enseignant avec autant d’allers-retours que nécessaire.

L’implication et l’organisation de l’enfant face au temps d’activité personnelle apparaissent dans le bulletin.


Au niveau I


C’est une situation de travail scolaire proposée aux élèves à partir de la grande section de maternelle, sous la forme d’un contrat ou d’un plan de travail que reçoit chaque enfant en fonction de son âge. Incontournable et obligatoire dans toutes les classes, sa forme, sa fréquence et son contenu varient en fonction de l’âge des élèves, mais les objectifs restent les mêmes.


TA (travail autonome)

Le TA désigne des séances de travail communes aux trois classes d’un même niveau pendant lesquelles l’élève choisit la matière qu’il veut travailler ou l’enseignant avec qui il veut travailler. L’enseignant est disponible pour répondre aux questions, à la demande. L’élève peut ainsi choisir d’échanger avec un autre professeur que le sien, et avec d’autres élèves que ceux de sa classe.


Dans plusieurs matières, des heures de cours ont été prélevées sur l’horaire officiel (Dotation globale horaire) pour constituer ce « tronc commun » dans l’emploi du temps hebdomadaire des élèves. 

Ce temps de travail autonome chaque semaine permet aux élèves de se responsabiliser et de s’organiser dans leur travail sur cette partie de leur emploi du temps.


La présence en TA est obligatoire : c’est un temps d’entraînement, d’explication et d’approfondissement des connaissances et d’acquisition de méthodes. C’est également un temps d’autonomie et d’autogestion pour les travaux de groupes qui peuvent nécessiter le recours à un enseignant. 


Au niveau II

Les matières concernées sont principalement les mathématiques et le français.

Au niveau III

De nombreuses matières sont concernées, selon les classes. Les élèves de 1re et Terminale, malgré la mise en place de la réforme du lycée, continuent à bénéficier de ce dispositif pédagogique.


Travail de maison au niveau I

L’équipe enseignante du niveau I conçoit le travail de maison comme une nécessité. Il permet aux enfants de se retrouver face à leurs apprentissages pour mieux les fixer. C’est un temps d’appropriation, de consolidation, de mémorisation des connaissances.


Le travail de maison est toujours donné à l’avance et non du jour au lendemain. Il n’est pas évalué en tant que tel.


Il consiste pour la plus grande partie en un travail de mémorisation : de mots, de règles, des tables, de poésies, de leçons d’histoire, géographie, sciences, de vocabulaire en anglais, etc.


La mémorisation est un exercice incontournable et l’apprentissage méthodologique dispensé en classe à cet effet suppose également un entraînement à la maison.


Autres aspects du travail de maison :

  • travail de recherche, d’information, de documentation,
  • travail de lecture, présentation de romans,
  • fiches de travail autonome à terminer, pour certains enfants, en accord avec la famille.


Le travail de maison peut aussi être différencié en fonction des difficultés de l’élève.


Il est important que les enfants acquièrent progressivement et surtout avant l’entrée au collège l’habitude de travailler en dehors de l’école.


Le temps nécessaire à ce travail de maison varie énormément d’un élève à l’autre. Les enseignants l’évaluent à 15 à 30 minutes par jour en moyenne. Il doit être progressif dans la scolarité de l’enfant et il peut y avoir des soirs sans travail de maison ! 


Le rôle des parents dans ce domaine est important et, on le sait, pas toujours évident : personne-ressource avant tout, il accompagne son enfant sur la voie de l’autonomie. 


En cas de difficultés rencontrées à la maison autour des devoirs, il est essentiel d’en avertir l’enseignant qui pourra échanger avec la famille pour accompagner l’enfant au mieux en lui proposant des stratégies et des méthodes efficaces.



Travail de maison aux niveau II et III

Comme dans tous les collèges et lycées, le travail à la maison est nécessaire et vient compléter les apprentissages faits en classes.


Cependant, il est important de noter que dès la 6e, les élèves fonctionnent par contrats définis pour toute la classe, ils ont donc par discipline et pour un certain nombre de semaines des objectifs à remplir et une organisation à mettre en place qui leur est proposée au début de chaque contrat sous forme de grille. Au niveau III, il s’agit d’UF (Unité de formation).


Il est important de planifier son travail tout en considérant qu’une grande partie est faite en classe, notamment en travaux de groupes et TA.


Les leçons doivent systématiquement être apprises pour le cours suivant. Il n’y a pas de durée exigée, elle diffère d’un élève à l’autre.


Le projet d’autonomisation dans le travail suppose une implication moindre des parents, néanmoins il est à noter que pour la mise en route en 6e, un accompagnement qui parfois n’avait plus lieu d’être en fin de CM2 s’avère utile en début d’année. 


Les élèves ont d’une part à s’habituer aux pratiques de dix professeurs différents, et d’autre part rentrent chez eux avec des cours écrits en classe non vérifiés par l’enseignant, contrairement au primaire. De plus, l’élève est amené à écrire davantage au collège.

Les élèves prennent rapidement l’habitude du travail connecté, et se servent efficacement de différents canaux de communication pour leurs travaux en commun notamment et de manière adaptée au niveau.

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